Félix Leclerc est un
auteur, compositeur, interprète (ça veut dire qu’il écrivait ses paroles, sa
musique et qu’il chantait). Sa poésie était très appréciée. J’utilise
l’imparfait car il est mort en 1988. Il est important que je vous le présente
car c’est probablement LE chanteur les plus importants au Québec.
Pour
comprendre son importance je dois d’abord vous parler de l’ADISQ. L’ADISQ est
une association québécoise qui organise, depuis 1979, un gala à chaque année et
qui remet des prix aux artistes
québécois. (C’est un peu comme les Oscars, mais pour la musique.) Le prix que
l’on remet s’appelle un « Félix » et c’est en l’honneur de Félix
Leclerc ! Voici une photo d’un Félix :
Aussi, depuis 1997, l’autoroute 40 (qui relie la ville de Québec à l’Ontario) s’appelle maintenant l’Autoroute Félix-Leclerc. Il n’y a pas beaucoup d’artistes qui peuvent se vanter d’avoir autant d'honneurs !
"Monsieur, ramassez-moi
Chez vous amenez-moi
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous ne me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade ! (point est une façon élégante de dire "pas") Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"
Si vous aimez Félix Leclerc, je vous recommande
aussi « Moi mes souliers », « Bozo » et « Chant d’un
patriote »
Aussi, depuis 1997, l’autoroute 40 (qui relie la ville de Québec à l’Ontario) s’appelle maintenant l’Autoroute Félix-Leclerc. Il n’y a pas beaucoup d’artistes qui peuvent se vanter d’avoir autant d'honneurs !
Moi personnellement, je
n’aime pas tellement son style et sa voix, mais il faut se rappeler qu’il a
enregistré ses chansons il y a bien longtemps. La chanson que j’ai choisie est
« Le petit bonheur », son plus grand succès.
Vous pouvez l’entendre
ici :
C'était un petit
bonheur
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé ("trou" parallèle à une route de campagne pour laisser l’eau couler)
Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier:
Que j'avais ramassé
Il était tout en pleurs
Sur le bord d'un fossé ("trou" parallèle à une route de campagne pour laisser l’eau couler)
Quand il m'a vu passer
Il s'est mis à crier:
"Monsieur, ramassez-moi
Chez vous amenez-moi
Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade
Si vous ne me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade ! (point est une façon élégante de dire "pas") Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure
Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"
J'ai pris le petit
bonheur
L'ai mis sous mes haillons (haillons = vêtements de pauvres, plein de trous)
J'ai dit: " Faut pas qu'il meure
Viens-t'en dans ma maison "
Alors le petit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié (la peine = la tristesse)
Ma vie de désœuvré, j'avais le goût de la recommencer (désoeuvré = pauvre)
Quand il pleuvait dehors ou que mes amis me faisaient des peines (me faire de la peine = me rendre triste)
Je prenais mon petit bonheur et je lui disais: "C'est toi ma reine"
Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C'était le paradis
Ça se voyait sur mon front
Or, un matin joli
Que je sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main
J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur
Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure (ma demeure = chez moi)
J'ai bien pensé mourir
De chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire
C'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli
Il me restait le mépris
Enfin que je me suis dit:
Il me reste la vie
J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles (guenille = morceau de tissus sans importance. On utilise une guenille pour nettoyer dans la cuisine par exemple)
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
...Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...
L'ai mis sous mes haillons (haillons = vêtements de pauvres, plein de trous)
J'ai dit: " Faut pas qu'il meure
Viens-t'en dans ma maison "
Alors le petit bonheur
A fait sa guérison
Sur le bord de mon cœur
Y avait une chanson
Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié (la peine = la tristesse)
Ma vie de désœuvré, j'avais le goût de la recommencer (désoeuvré = pauvre)
Quand il pleuvait dehors ou que mes amis me faisaient des peines (me faire de la peine = me rendre triste)
Je prenais mon petit bonheur et je lui disais: "C'est toi ma reine"
Mon bonheur a fleuri
Il a fait des bourgeons
C'était le paradis
Ça se voyait sur mon front
Or, un matin joli
Que je sifflais ce refrain
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main
J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes
Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur
Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine
Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure (ma demeure = chez moi)
J'ai bien pensé mourir
De chagrin et d'ennui
J'avais cessé de rire
C'était toujours la nuit
Il me restait l'oubli
Il me restait le mépris
Enfin que je me suis dit:
Il me reste la vie
J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles (guenille = morceau de tissus sans importance. On utilise une guenille pour nettoyer dans la cuisine par exemple)
Et je bats la semelle dans des pays de malheureux
Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille
Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux
...Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...
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